« INABSTRAITES POÉSIES » d’Éric Finance
Quand la poésie se risque sur le fil du geste pictural
Une exposition littéraire et artistique, du 5 juillet au 2 août à La Cour des Arts – Saint-Dié-des-Vosges, portée par les artistes du mouvement Inabstrait, autour du recueil INABSTRAITES POÉSIES d’Éric Finance.
Vernissage : samedi 5 juillet à 19h
Soirée performance collective : samedi 19 juillet à 19h
Il s’agit de donner corps, espace et voix à ses poèmes, en les mettant en forme par des gestes artistiques variés — peinture, lecture, vidéo, performance, installation.
Cet événement célèbre le recueil INABSTRAITES POÉSIES d’Éric Finance,
en rassemblant autour de lui les artistes du mouvement Inabstrait, complices de création. Il s’agit de donner corps, espace et voix à ses poèmes, en les mettant en forme par des gestes artistiques variés — peinture, lecture, vidéo, performance, installation.
Les oeuvres ne traduisent pas les poèmes, elles les confrontent, les prolongent, leur offrent un souffle nouveau. Chaque artiste engagé dans cette aventure propose une interprétation libre, intuitive, traversée par l’élan du recueil.
Ce moment est aussi un hommage à Éric Finance, poète et moteur du projet, ainsi qu’une reconnaissance du compagnonnage artistique développé autour de lui — un réseau d’échanges riches et durables entre artistes.
Enfin, cet hommage souligne la force des liens qui se tissent lorsque l’art devient un espace de partage, de liberté et de collaboration.
La Cour des Arts, Saint-Dié-des-Vosges
Un lieu emblématique d’exposition et de création contemporaine, ancré dans le tissu culturel local. La galerie offre un espace propice aux croisements de disciplines, avec une devanture visible de l’espace public, une salle principale modulable, et un potentiel de scénographie immersive. Accessible au public et partenaire régulier des projets du mouvement Inabstrait.
Éric Finance
Éric Finance, poète et moteur du projet, déploie avec ses inabstraites poésies une écriture singulière, qu’il partage ici à l’occasion d’une séance de dédicaces pour la sortie de son recueil.
« Je me soigne en écrivant. J’ai besoin d’écrire comme d’autres ont besoin, naturellement, de respirer. »
Hypersensible assumé — « photosensible aux sentiments », dit-il — Éric écrit pour accueillir l’intensité du réel, l’apprivoiser, s’en libérer. Ses textes naissent d’un trop-plein de sensations, entre description et évocation, littérature et parole intime, réalisme et onirisme.
Son écriture, aérienne, libre, mouvante, ne revendique aucune école. Elle s’inscrit dans l’esprit du mouvement Inabstrait, sans chercher à s’y enfermer.
« Si mes pairs me considèrent comme un possible inabstrait, alors je suis inabstrait… parfois ! »
La notion d’inabstrait, pour lui, est une proposition ouverte, non un cadre figé. Il le dit lui-même :
« Inabstraites poésies évoque une ouverture, tandis que poésies inabstraites sonne pour moi comme un dogme. Sur la première écriture, ma voix coule ; sur la seconde, je butte. »
La poésie chez les Inabstraits
Dans le mouvement Inabstrait, la poésie n’est pas un commentaire. Elle n’accompagne pas la peinture — elle existe à part entière. Elle trace sa propre voie : libre, singulière, parallèle.
Éric Finance ne cherche ni à illustrer ni à dialoguer avec les peintres : il écrit. Ses textes sont des oeuvres autonomes, nées de son propre cheminement, de son regard sur le monde, de sa voix.
Avec inabstraites poésies, c’est la littérature qui entre dans le mouvement. Elle ne prolonge pas la peinture, elle ne la soutient pas : elle est une autre forme d’inabstraction.
Lire une inabstraite poésie, c’est comme entrer dans un lieu inconnu. On ne comprend pas tout tout de suite, mais on sent qu’il se passe quelque chose. Et plus on y revient, plus on découvre.
Les mots se bousculent, se répondent, se mêlent. Ils captent des choses du quotidien — mais vues autrement. On peut s’y perdre, et c’est tout l’intérêt : se laisser porter par des sensations et des émotions qui touchent profondément.
C’est une poésie d’errance, où l’on avance sans plan précis — mais cette errance n’est pas une perte. Elle ouvre des chemins inattendus, et c’est dans ces détours qu’émerge une vérité sensible, intime, parfois même une part de soi qu’on ne connaissait pas encore. C’est là que les inabstraites poésies touchent : quand elles font surgir ce que l’on ne savait pas porter en soi.
Remise de chèque de soutien aux artistes
Le vernissage sera aussi marqué par un moment symbolique : la brasserie La Golaye remettra un chèque à La Cour des Arts — partenaire et soutien privilégié du mouvement Inabstrait. Ce geste concrétise une collaboration unique née il y a un an autour de la création de la bière collaborative L’Inabstraite.
Une partie des bénéfices de cette bière a été reversée pour soutenir les artistes, et la remise officielle de ce soutien, lors du vernissage, illustre la force des partenariats locaux et l’engagement collectif.
Le public
L’événement est ouvert à tous : visiteurs curieux, passants, lecteurs ou rêveurs. Il offre un espace convivial où chacun peut s’installer, écouter des textes, contempler des oeuvres, et même participer en écrivant. En somme, un lieu vivant et accessible, invitation à la découverte et à l’échange.
À découvrir dans l’exposition :
● La vitrine de la galerie habillée de mots manuscrits d’Éric Finance, visible depuis la rue, donnant le ton de l’exposition.
● La série BEN QUOI est composée de 10 oeuvres réalisées à partir des textes et de la calligraphie d’Éric Finance. Fruit d’un travail collectif, elle a été menée sous la direction artistique et technique d’Emmanuelle Henry. Par sa forme visuelle, la série valorise l’écriture originale d’Éric et lui donne toute sa lumière.
● OEuvres en noir et blanc créées par les artistes Inabstraits de la première heure, en dialogue libre avec les textes d’Éric Finance.
● La vidéo-poésie « L’art de rien », créée par Emmanuelle Henry, inspirée des textes d’Éric Finance, présentée sous forme d’installation vidéo.
● Lecture scénique en duo avec Éric Finance et Emmanuelle Cuny.
● Installation immersive mêlant fragments de poèmes brodés à la main et objets du quotidien, évoquant une traversée entre veille et sommeil (scénographie par Emmanuelle Cuny).
● Coin lecture scénographié dédié à la séance de dédicaces d’Éric Finance.
● Tableau collaboratif accessible au public pour une co-création spontanée.
● Performance collective des artistes Inabstraits prévue le samedi 19 juillet.
CONTACT : julien cuny 0620431212 juliencuny@orange.fr